A quelles aides ai-je droit en tant que créateur d'entreprise ?

A quelles aides ai-je droit en tant que créateur d'entreprise ?

23rd mai 2016

Pas de création d’entreprise sans un capital solide pour démarrer le projet.Réduction d’impôts, crédits avantageux, avantages sociaux...les plans d’aides sont nombreux et peuvent permettent d’obtenir des sommes allant jusqu’à plusieurs milliers d’euros. Comment détecter les opportunités quand on est entrepreneur ? Voici un état des lieux des possibilités d’aide à la création d’entreprise.  

L’accès à des aides financières, fiscales… Et sociales

  L’aspect financier est la préoccupation première des startups. Retour sur les soutiens mis en place : Des solutions telles que les prêts d’honneur, autorisant une subvention de 8000 euros sans garanties, ni cautions, peuvent être obtenus après passage devant un jury. D’autres comme la garantie BPIFrance, permettent de couvrir jusqu’à 70% des crédits bancaires. Supprimé en 2015, le PCE ou prêt à la création d’entreprise, laissera place à une nouvelle formule, mises en place par BPIFrance. Ce nouveau dispositif permettra d’obtenir jusqu’à 200 000 euros pour les entreprises de moins de 3 ans. Une initiative conséquente du point de vue financier réservée aux jeunes startups. Pour les entrepreneurs dans une situation difficile, des mesures particulières sont mises en place, notamment pour les demandeurs d’emplois.

Ces formules de crédit adaptées telles que la NACRE ou le micro-crédit offrent la possibilité d’obtenir des prêts sans intérêts ou à des conditions avantageuses. Des mesures qui dépassent d’ailleurs le simple prêt financier. L’ARE (ou aide au retour à l’emploi) permet de maintenir le versement des allocations chômage pendant plus d’un an. Enfin, au niveau fiscalité, rappelons que les entrepreneurs s’investissant dans le capital d’une société peuvent bénéficier d’un allégement fiscal, autrement dit une baisse de l’impôt.

Les incubateurs : le choix du cocon pour mieux s’envoler

Véritables pépinières pour les startups, les incubateurs, financés par des collectivités ou des entreprises, permettent aux startups de bénéficier d’un accompagnement humain et d’avantages matériels (Bureaux, outils informatiques). En contrepartie d’une somme symbolique et après passage devant un jury d’experts, les startups concernées bénéficient des conseils d’entrepreneurs chevronnés. Attention néanmoins à ne pas confondre incubateur et accélérateur. L’incubateur a pour objectif d’aider l’entreprise à démarrer quand l’accélérateur booste son développement économique. A ce propos, Loïc Soubeyrand, co-fondateur de Teads affirme : « L’incubateur émet des préconisations, accompagne sans rien imposer, souligne-t-il. Un accélérateur est plus intrusif puisqu'il prend des parts au capital de la start-up qu'il encadre. ». Cette implication des grandes entreprises peut également se traduire par l’organisation de levées de fonds. Sous forme de concours, elles récompensent les projets les plus attrayants et favorisent leur mise en place. A titre d’exemple, le FundTruck 2015 a permis de lever plusieurs milliers d’euros, dont a pu bénéficier la startup Leka, lauréate de l ‘opération.   Pour en savoir plus, découvrez la totalité des aides à destination des créateurs d’entreprises ainsi que les structures à contacter à l’aide de ce tableau récapitulatif.