Soirée spéciale « Entrepreneurs, cultivez votre grain de folie » : la créativité était à la fête !

Publié le 23/04/2015 17:01 | Mis à jour le 19/07/2022 11:31 | 4 min de lecture

Le 25 mars derUntitlednier, le Cercle des Jeunes Entreprises, DojoGroup et Emosapiens organisaient en partenariat avec Hiscox France, BPI France, TÉ-Traiteur Ethique, Piper Heidsieck, 9P Production et CleoProd, une grande soirée à l’occasion du lancement des CJE awards. Une conférence était organisée sur la thématique suivante : « Entrepreneurs cultivez votre grain de folie ». Six entrepreneurs et décideurs étaient réunis devant plus de 400 personnes autour de Sean Luzi, fondateur d’Emosapiens et Vice-Président du CJE, qui animait le débat. Un échange riche en idées et en créativité auquel Hiscox a participé en la personne de Benjamin Bares, Directeur des Marchés en France. Il était présent afin d’éclairer les entrepreneurs et TPE sur les risques auxquels ils s’exposent de par leur activité.

Des retours d’expérience riches en enseignements

Avec Sean Luzi et Benjamin Bares, plusieurs entrepreneurs avaient fait le déplacement au siège de la BPI France pour témoigner de la réussite de leur projet : – Laurent Allias, Cofondateur du CJE et de l’agence Josiane – Pierre-Henri Deballon, Cofondateur de Weezevent – Stéphanie Delestre, Cofondatrice de Qapa.fr – Yann Rivoallan, Cofondateur de The other store – Hélène Mérillon, Cofondatrice de Youboox Au fil des échanges, ils étaient tous d’accord sur un point : le grain de folie, ils le partagent tous, et c’est cette envie de se démarquer et d’avoir un impact sur le monde qui les entoure qui les pousse au quotidien à avancer dans leurs projets.

- L’entrepreneur doit prendre des risques

Pour réussir, l’entrepreneur est souvent amené à prendre des risques, comme l’explique Yann Rivoallan, qui a dû se mettre en danger et s’endetter pour financer la croissance de son entreprise, avant de connaître le succès. Mais d’autres risques liés à une croissance fulgurante sont également survenus ; en effet, l’entreprise est passée de 35 à 100 employés en huit mois, ce qui a engendré notamment des conditions de travail difficiles et le changement de locaux de manière précipitée. Etre entrepreneur c’est aussi faire certaines concessions, comme accepter de ne pas prendre de vacances, d’être fatigué, ou encore de « perdre quelques amis faute de ne pouvoir leur accorder du temps », souligne Stéphanie Delestre. Afin de se prémunir contre les risques liés à leur activité, nous conseillons aux entrepreneurs de souscrire une assurance Responsabilité Civile professionnelle auprès d’un assureur spécialiste, qui les protégera et les conseillera afin d’éviter d’éventuels litiges avec leurs clients ou partenaires.

- L’entrepreneur doit apprendre de ses erreurs

Hélène Mérillon le résume avec cette idée : « Lancer sa boite, c’est faire plein d’erreurs, mais l’important c’est de ne pas les faire deux fois ». Tout entrepreneur a peur de l’échec de son projet. Un échec qualifié de « terrible » par Stéphanie Delestre. Si votre business plan est bien construit et que vous apprenez de vos erreurs, le risque d’échec est moindre. Et si le succès se fait attendre…il est important de persévérer ! Il est également primordial de bien s’entourer et de trouver des partenaires et associés solides qui partagent la même vision et motivation.

- L’entrepreneur est avant tout passionné

Malgré toutes ces contraintes, l’optimisme et la passion de tous les entrepreneurs présents étaient palpables. L’entrepreneur n’a pas peur d’enchaîner les heures car il fait ce qu’il aime et est accro à cette « adrénaline » que lui procure son activité. Comme le dit Stéphanie Delestre, qui a l’impression de « sauter 30 fois par jour en parachute ». Véritable workaholic (accro au travail), l’entrepreneur est toujours hors du cadre, se cultive et s’auto-forme sans cesse avec de nouvelles rencontres et de nouvelles connaissances. L’entrepreneur ose également tout: Pierre-Henri s’est déguisé avec son associé en prêtre pendant un événement afin de distribuer des flyers qui annonçaient « la mort de la billetterie traditionnelle ». Une communication créative et efficace qui a ramené les curieux et notamment le PDG de la Fnac qui a voulu rencontrer les startupers et les racheter quelques mois après ! C’est peut-être cela, le grain de folie : être suffisamment passionné pour tenter l’aventure malgré les obstacles. Mais selon beaucoup d’entrepreneurs, ils n’ont en fait plus rien à perdre : certains sont au chômage et veulent avant tout se créer un emploi, d’autre veulent échapper au salariat et à ses contraintes. Pierre-Henri Deballon a connu 8 mois de chômage qui lui a permis de créer Weezevent. L’entrepreneuriat peut donc parfois représenter une issue, mais aussi un nouveau départ, une solution au manque de liberté du monde salarial. En tout cas, à chaque soirée organisée par le CJE, il est impossible de repartir de la salle sans avoir l’envie d’entreprendre !