Rapport des tendances sinistres : janvier - octobre 2020

Alors que le monde luttait contre la Covid-19, de nombreuses entreprises se sont mises en ligne et les risques sont passés de la sécurité physique à la cybersécurité.​

Bien que le risque cyber ne soit pas nouveau, le changement soudain des modèles d’entreprise a entraîné une demande immédiate de technologies collaboratives, d’accès à distance et la nécessité pour les entreprises de créer un site Web alors que les magasins physiques étaient fermés. De nombreuses entreprises n’avaient pas l’expertise interne ou le temps nécessaire pour mettre en place une gouvernance et une surveillance de la sécurité appropriées pour leur nouvelle technologie.

En 2020, les principales tendances des sinistres cyber ont été :

• Exploitation de réseaux privés virtuels (VPN)
  Des chercheurs en sécurité ont signalé des failles de sécurité dans plusieurs services VPN. Les dispositifs VPN doivent être connectés à internet, ce qui permet aux attaquants de rechercher facilement ces vulnérabilités sur la toile. Ces dernières donnent aux attaquants un accès à un réseau sans identifiants de connexion. 
• Le phishing Covid-19 se poursuit
  L’une des principales menaces auxquelles les entreprises sont confrontées sont lorsque leurs employés travaillent à distance : les e-mails de phishing sur le thème du coronavirus. Les cybercriminels profitent de l’anxiété et de la soif d’informations en envoyant des emails de phishing contenant des informations sur la Covid-19 (exemples : vaccins, mesures préventives de l’OMS, etc.)
• Attaques contre la supply chain
  La tendance de ces attaques s’est poursuivie tout au long de l’année 2020. Avec un nombre croissant d’attaques par rançongiciel impliquant l’exfiltration de données, les entreprises ne peuvent plus compter sur des sauvegardes efficaces pour limiter les attaques par logiciels malveillants. 
• Evolution des rançongiciels
  L’année 2020 a vu une augmentation des attaques de rançongiciels couplées à l’exfiltration de données. De nombreux rançonneurs ont lancé des sites web pour afficher les données volées afin de nuire à la réputation des victimes, ou de mettre aux enchères les données.